Auteur : Alden Bell.
Nombre de pages : 288 pages.
Edition originale : Tor Books.
Edition française : Bragelonne.
Lu en : VF.
Thèmes : Zombies, Survie, Science-Fiction, Fantastique, Recherche d'identité, Mort-vivants.
Ma note : ❤❤❤❤❤.
Depuis vingt-cinq ans, la civilisation se réduit à de pauvres enclaves qui s’efforcent d’endiguer des flots de morts-vivants. Une jeune fille nommée Temple sillonne ces paysages d’une Amérique dévastée lors d’une errance solitaire qui lui permet de faire taire ses démons intérieurs. Elle n’a pas souvenir du monde avant l’arrivée des zombies, mais se rappelle le vieil homme qui les avait recueillis, son jeune frère et elle ; un cadet dont elle a eu la charge jusqu’à la tragédie qui l’a poussée à aller de l’avant, en quête de rédemption. Un voyage initiatique d’îlot préservé en îlot préservé, à travers un Sud ravagé en proie à la sauvagerie, au cours duquel Temple devra décider où fonder un foyer et trouver le salut qu’elle cherche désespérément.
Mon avis : (celui de AiEnma)
Je n'avais jamais vue ce livre avant ni même entendue parler de lui, je faisais un tour sur Booknode en espérant trouver un autre livre qui m'aiderai à assouvir ma soif de connaissance et c'est là que ce titre a attiré mon attention, "Les faucheurs sont les anges", la couverture était vraiment superbe, elle représentait bien le titre qui se dessinait sur elle, une ville dévasté, et une jeune au cheveux dorée qui ont perdus leurs éclats d'autre fois et les yeux vides de tout sentiments, lançant au monde un regard plein de maturité, une jeune fille qui vous disait, venez voir, j'ai une histoire à vous raconter, la mienne.
Une civilisation réduite à de pauvres enclaves qui s’efforcent d’endiguer des flots de morts-vivants depuis vingt-cinq ans, et une jeune fille, du nom de temple, qui sillonne ces paysages d'une Amérique dévasté depuis tellement longtemps qu'elle était aussi méconnaissable que le visage d'un cadavre en décomposition, elle airait perdue dans ses pensées, et sans aucun souvenirs précis du monde d'avant, avant l'arrivé des zombies, elle n'avait souvenirs que de quelques personnes qui ont marqués sa vie, avant la malheureuse tragédie qui l'a pousser à partir, à la recherche de qui elle était vraiment, elle se lança dans un voyage, d’îlot en îlot, dans un nouveau monde qui était proie à la décadence et la sauvagerie, à la recherche d'un endroit ou fonder son foyer, ou trouver le salut qu'elle convoite désespérément.Ce que j'aimais en elle c'était sa force, comment elle avançait sans rien craindre, comme si sa place était parmi les fous et les sauvages et non avec ceux de son espèce, une héroïne unique dans son genre, qui avait en elle une personnalité d'une intelligence hors du commun, ses paroles renfermaient la sagesse et l'humour noir, son histoire est un récit puissant où il est question de survie et de recherche d’identité, une aventure terrifiante aux accents lyriques, qui démarre sur les chapeaux de roue et roule à… tombeau ouvert jusqu’à un finale bouleversant dont personne ne s’y attend.
Je n'ai pas eu de moment préféré, j'ai tout aimé dans ce livre, ses pensées, ses aventures, ses réflexions, c'est vrai que c'était d'une noirceur presque effrayante, mais ça m'a permis de voir le monde d'une autre façon, de voir la chance que nous avons de voir notre monde plus beau que jamais et d'ailleurs si ce livre serait adapté au cinéma, je serait la première à le regarder tellement il m'a bouleversé, et je ne vous le conseille pas, je vous supplie de tout lâcher et d'aller vite le lire vue que je sais que vous n'allez jamais le lâcher une fois commencé et voici l'un de mes passages préférés : '' T’es au-delà de ça, et aussi au-delà du bien et du mal, dit-elle. Tu sais, c’est tous les jours qu’on s’acharne à faire ce qui est juste. Pas parce que c’est difficile: ça l’est pas. Simplement parce que ce qui est juste, ben ça te file entre les doigts''
Extraits :
"T’es au-delà de ça, et aussi au-delà du bien et du mal, dit-elle. Tu sais, c’est tous les jours qu’on s’acharne à faire ce qui est juste. Pas parce que c’est difficile: ça l’est pas. Simplement parce que ce qui est juste, ben ça te file entre les doigts. Trouve-moi une boussole qu’indique le bien et le mal, et j’deviens un soldat de la justice. Mais ces deux machins-là, c’est un terrain glissant, et les distinguer, ça revient souvent à choisir à l’aveugle."
"Et parfois, dit-elle, on fatigue à force de chercher à distinguer le bien du mal. Il arrive qu'on agisse parce qu'on en a marre de réfléchir à tout ça. Et c'est quand on a renoncé à finasser que le stylo du diable est prêt à inscrire le score. Quand on se dit qu'on en a assez vu. Quand on se résigne à l'enfer.
Elle lève la machette et l'abat."