Auteur : Kiera Cass.
Nombre de pages : 64 pages.
Edition originale : HarperTeen.
Edition française : Robert Laffont, Collection R.
Lus en version : VO.
Thèmes : Amour, Dystopie, Royauté, Compétition, Castes, Télé réalité.
Ma note : ★ ★ ★ ★ ★ .
Description :
Avant que 35 filles ne soient choisies pour s'affronter lors de la Sélection...
Avant qu'Aspen ne brise le cœur d'America...
Il y avait une autre fille dans la vie du Prince Maxon.
Ne manquez pas cette nouvelle inédite de Kiera Cass, l'auteur de la série bestseller La Sélection !
Dans Le Prince, nouvelle inédite de Kiera Cass, nous découvrons Maxon Schreave à l'aube de la Sélection proprement dite. Dès qu'il atteint l'âge requis pour que s'enclenche le processus, Maxon se rend compte que son impatience initiale laisse peu à peu place au doute et à une certaine appréhension. S'en suivent de multiples questions sur sa capacité à aimer... et à choisir. Devra-t-il écouter son cœur ou sa raison ? Et America dans tout ça ? Son indépendance et sa forte tête viendront-elles à bout des peurs du Prince Maxon ?
Cette nouvelle narrée par le Prince lui-même vous donnera les clés de son cœur, et peut-être celles de son choix ultime...
Mon avis :
En lisant le premier tome de la Sélection on comprend tout de suite que Maxon est fou amoureux d’America. Mais en lisant cette nouvelle (qui d’ailleurs est super courte) on voit la Sélection vue par le prince lui-même ce qui est super parce que ce n’est pas du tout le même point de vue que celui d’America. On lit comment il considère chacune des trente-cinq sélectionnées et celles qui retiennent son attention. Bon il y a juste la partie où il parle de la top modèle (dont j’ai d’ailleurs oublié son prénom parce que au moment où j’écris cette chronique cela fait au moins un mois ou deux que je l’ai lu et vu que je déteste cette fille je ne me rappelle plus son prénom) que je n’ai pas aimé : malheureusement Maxon est peut-être un prince il reste tout de même un garçon, on lui met une belle plante sous les yeux et là il ne se sent plus.
Cette nouvelle est géniale dans le sens où elle nous permet de patienter le temps de lire le second tome.
Conseil à toutes celles (ou ceux, même si je pense qu’il n’y a pas beaucoup de garçons qui ont lus cette saga) qui n’ont pas encore lus le second tome et bien lisez d’abord la nouvelle si vous le pouvez avant le second tome parce que on apprend des choses dans le second tome qui ne sont plus vraiment vrais dans la nouvelle (mais je ne vous dirais pas quoi, juste un petit indice pour ceux qui ont lus le premier tome mais pas encore le second : Aspen !!!).
Extraits :
"Je compare mentalement America aux autres Sélectionnées. Elle est charmante, quoique brut de décoffrage. Elle n’a pas conscience de sa beauté, une beauté qui sort des schémas classiques, ni de l’impact qu’elle peut avoir sur les gens. Elle n’a pas vraiment l’allure d’une princesse, même si sa fierté a quelque chose de royal. Sans oublier que je n’éveille rien en elle, ni désir, ni sentiment. Et pourtant, je n’arrive pas à me défaire de l’envie de gagner son cœur. Ce que m’offre la Sélection, c’est la possibilité de me lancer à la conquête d’America."
"— America, depuis le début vous avez joué franc jeu avec moi. C’est une qualité que j’admire profondément, et je vais vous demander d’être assez aimable pour répondre à une question, une seule.
Elle accepte, non sans hésitation.
— Vous dites que vous êtes ici par erreur, j’en déduis que vous n’avez pas envie de prendre part à la Sélection. Existe-t-il une chance, même infime, que vous développiez à l’avenir des… sentiments envers moi ?
Il s’écoule une éternité avant qu’elle me réponde, et j’essaie de me convaincre qu’elle me fait languir par souci de ne pas paraître trop empressée.
— Vous êtes très gentil, Votre Majesté…
Certes.
— … et séduisant…
En effet.
— … et attentionné…
N’en jetez plus ! Je crois bien que je l’ai séduite.
J’affiche un sourire que j’imagine parfaitement stupide. Quel nigaud je fais."
"-Pardon, ma chère, mais pensez-vous pleurer encore longtemps ?
-Arrêter de jouer la comédie ! Je suis une étrangère pour vous, tout comme les trente-cinq autres prisonnières que vous garder dans votre cage.
Sa réponse m'arrache un sourire. L'une de mes peurs les plus violentes, c'est que ces jeunes femmes se contentent de me présenter leur meilleur visage, la facette la plus reluisante de leur personnalité. Sitôt le mariage célébré, ma femme, que je pensais être un ange, pourrait s'empresser de révéler sa véritable nature de démon.
En voici une qui se moque totalement de faire bonne impression. Elle se permet même de me faire la morale !"