Auteur : Tahereh Mafi.
Nombre de pages : 430 pages.
Edition originale : Harper.
Edition française : Michel Lafon.
Lu en : VF.
Thèmes : Amour, Dystopie, Pouvoir, Don, Enfermement, Asile.
Ma note : ❤❤❤❤❤.
JE SUIS MAUDITE
J'AI UN DON
JE SUIS UN MONSTRE
JE SUIS PLUS FORTE QU'UN HOMME
MON TOUCHER EST MORTEL
MON TOUCHER EST POUVOIR
JE VEUX QU'IL ME TOUCHE
IL NE DOIT PAS M'APPROCHER
JE SUIS LEUR ARME
JE ME VENGERAI
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un crime. Un accident. 264 jours sans parler. Ni toucher personne. Alors pourquoi Adam, celui qu'elle aime en secret depuis l'enfance vient-il partager se cellule ? Et pourquoi semble-t-il ignorer qui elle est ?
L'organisme tout-puissant qui régit le monde de Juliette n'hésite pas à tuer pour asservir le peuple. Mais ce que désire par-dessus tout Warner, le fils de son leader, c'est Juliette. La malédiction qui pèse sur la jeune fille est pour lui une arme inestimable.
Seulement Juliette n'a pas l'intention de se laisser faire. Après une vie de paria, elle trouve pour la première fois le courage de se battre et de rêver à un avenir avec celui qu'elle croyait avoir perdu pour toujours...
Mon avis : (celui de AiEnma)
Je dois avouer que je n'ai jamais pensée que j'allais apprécier un livre seulement en voyant sa couverture, c'est contraire à mon éthique, mais quand j'ai vue la couverture de '' Ne me touche pas'' dans un site internet que je visitais par hasard, cela m’a donné une irrésistible envie de le lire jusqu’à la fin sans en perdre une miette.
Une couverture simple mais très attirante, d'un violet profond qui se dégrade en deux nuances, une sombre et l'autre claire, représentant une jeune fille portant une robe rose assortie avec la couleur des lieux, une pièce renfermée qui a pour seul issue une fenêtre d'où s’échappe une lumière incroyable donnant naissance à de petites confettis brillantes tout à fait hors du commun.
Je n'avais jamais entendue parler de ce livre et je ne l'avais jamais vue, j'ai juste eu le plaisir de lire quelque commentaires et quelque extraits de fans qui le décrivaient comme étant un livre unique en son genre, et que la façon dont il a été écrit était unique, certes l'auteure 'Tahereh Mafi' a tendance à écrire les pensées en les barrant avec des traits pour nous faire connaitre que se sont belle est bien des pensée réservées à la personne qui les disait. Et ce qui m'a donnée encore plus envie de le lire qu'autre chose : c'est son titre en anglais '' Shatter me'' qui signifie '' brise moi''.
Il raconte l'histoire d'une jeune fille, Juliette, enfermée depuis 264 jours dans une cellule des plus horribles pour un crime qu'elle n'a pas choisie de commettre, un simple accident, son seul crime : c'était d’être différente. En voyageant à travers ses pensées, ses sentiments, on partage sa douleur et son amour pour Adam, son ami d'enfance qui partage sa cellule, j'aime la façon dont d'elle décrivais la couleur de ses yeux, qui étaient, selon elle, d'un bleu profond peu commun, j'aimais l'amour que lui portait Adam, la façon dont il aimait l'embrasser vue qu'il était le seul à pourvoir la toucher (vous allez comprendre en temps venue) et ce qui me faisait rire le plus dans ce livre, c'est la haine que tout le monde porte à Warner, le responsable de l'enfermement de Juliette, et je doit avouer qu'il était vraiment détestable avec sa façon d'agir, style gamin pourrie gâté, mais ce qui était encore plus choquant, c'est qu'il était fou amoureux de Juliette même s'il voulais se servir d'elle comme une arme à cause de son pouvoir destructeur.
J'en avais jamais assez de lire ce livre de cette auteur, c'était mon premier et ça ne sera probablement pas le dernier, et ça m'a permis d'apprendre beaucoup de chose, je partage les sentiments et la tristesse de l’héroïne comme si j'était à sa place, je n’ai pas perdu un instant de tout ce qu'elle ressentait, son angoisse, sa peur, sa solitude, sa joie, et même ses larmes, et le moment ou j'ai aimé le plus, c'est quand elle a découvert que Adam pouvait la toucher, sa joie m'a remplie de bonheur, parce qu'elle se sentait enfin humaine, vue qu'avant cela, elle se voyait comme un monstre, considérée par tout le monde comme une paria.
Et de mon point de vue, ce livre est parfait, si ce n'est qu'il est un peu trop sombre et un peu trop triste même si c'est le point commun entre tout les dystopies (je veux dire par là que la tristesse est souvent un élément essentiel aux dystopies), et j'attend avec impatience de le voir en film, je ne sais pas quand mais il parait qu'il vont l'adapter en film, et on aura enfin l'occasion de voir nos héros bouger devant nous, bref j'ai vraiment adoré ce livre et je vous le conseille chaleureusement et voici un extrait que j'ai choisie spécialement pour vous : '' Je sais que le ciel s'écroule chaque jour, le soleil dégringole dans l'océan, et éclabousse de brun, de rouge, de jeune et d'orange le monde que je vois de ma fenêtre. Un million de feuilles d'une centaine de branches différente plongent et tournoient dans le vent, avec la fausse promesse d'un envol.la bourrasque s'empare de leurs ailes fanées uniquement pour les forcer a tomber dans l'oubli, juste bonne a être piétinées par les soldats en factions au dessus."
Extraits :
"Je sais seulement que les scientifiques se trompent. La terre est plate.
Je le sais parce qu'on m'a poussée dans le vide et cela fait 17 ans que j'essaye de me cramponner au bord."
"J'ose croiser son regard.
Ses yeux possèdent la nuance parfaite du cobalt : ils sont bleus comme une ecchymose épanouie, clairs, profonds et décidés. Sa mâchoire est détendue et ses traits sculptés trahissent la prudence. Il y a réfléchi toute la nuit.
- OK.
- Alors, pourquoi tu ne me dis pas ton nom ?
Il se penche et je me fige.
Je dégèle.
Je fonds.
Je murmure :
- Juliette. Je m'appelle Juliette.
Ses lèvres s'adoucissent en un sourire qui craquelle ma colonne vertébrale. Il répète mon nom, à croire que ça l'amuse. Ça le distrait. Ça l'enchante.
En dix-sept ans, personne n'a jamais prononcé mon nom comme ça."
Petites choses :
Je vous met aussi les autres couvertures du livres qui sont aussi belles que celle des éditions Michel Lafon. Bon évidemment se sont des couvertures américaines (comme de par hasard !!).