Auteur : John Green.
Nombre de pages : 326 pages.
Edition originale : Dutton Books.
Edition française : Nathan.
Lus en version : VF.
Thèmes : Amour, Cancer, Adolescence, Rencontre, Espoir, Réalité.
Ma note : ❤❤❤❤❤.
Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades.
C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate.
Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Mon avis :
Waouh !! Je ne connaissais pas l’écriture de John Green et je dois dire qu’elle est exceptionnelle !! Je ne voulais pas lire le livre parce que je pensais qu’il ressemblerait trop à Je veux Vivre de Jenny Donwham qui est l’histoire d’une fille qui a une leucémie et est en stade terminale et qui va rencontrer l’amour puis mourir (j’ai fait plutôt court le résumé !!). Mais pas du tout, Hazel Grâce Lancaster est une jeune fille de seize qui va rencontrer Augustus Waters qui d’après la description d’Hazel est une « grenade » atomique (je voulais dire bombe mais en écrivant cette chronique je me suis dis : « écrit grenade pour reprendre les paroles de John Green »), drôle, intelligent mais aussi généreux puisqu’étant en rémission il a le droit à un vœu des enfants malades et va l’offrir à Hazel qui avec sa mère et Augustus vont aller aux Pays-Bas pour rencontrer l’auteur favori d’Hazel qui se trouve être un ivrogne insupportable. Leur histoire d’amour est si improbable qu’elle en est merveilleuse.
Au début on pense tous que c’est Hazel qui va mourir et que Gus lui fera découvrir l’amour avant de mourir, oui oui tout le monde pensait ça ne dites pas le contraire ; mais non on est sidéré lorsque on apprend que c’est Gus qui est en réalité le plus proche de la mort, et on est tous triste et ne comprend pas vraiment ce qui se passe.
Le livre est à la fois triste et hilarant : l’humour si particulier d’Hazel et de Gus nous faire tellement rire et puis je dois avouer que le fin est m’a fait pleurer sur les cinquante dernières pages. Mais ce qui m’a paru le plus bizarre est le fait qu’Hazel reproche à son auteur préféré de ne pas avoir écris de suite à son livre mais John Green lui-même nous coupe l’herbe sous le pied à la fin : Hazel meurt ?? Oui ou non ?? Va-t-elle survivre encore longtemps ??
Extraits :
"J’ai coupé le moteur et je me suis tournée vers lui. Il était très beau.
– Hazel Grace, a-t-il dit, mon nom paraissait plus joli, comme neuf dans sa bouche. Je suis très content d’avoir fait ta connaissance.
– De même, Monsieur Waters.
J’étais intimidée. Je ne pouvais soutenir l’intensité de son regard bleu azur.
– Je peux te revoir ? a-t-il demandé d’un ton qui trahissait une inquiétude charmante.
J’ai souri.
– Bien sûr.
– Demain ?
– Attention, ai-je rétorqué. Tu risques de passer pour un impatient.
– C’est pour ça que j’ai dit demain, a-t-il répliqué. J’ai déjà envie de te revoir maintenant. Mais je vais m’obliger à attendre toute la nuit et une bonne partie de la journée de demain.
J’ai levé les yeux au ciel.
– Je ne blague pas, a-t-il insisté.
– Tu ne me connais même pas.
J’ai pris le livre qu’il avait calé entre les deux sièges.
– Et si je t’appelais quand j’ai fini ça ? ai-je proposé.
– Tu n’as pas mon numéro.
– Je te soupçonne fortement de l’avoir écrit dans ce livre.
Il s’est fendu de son sourire béat.
– Et tu oses dire qu’on ne se connaît pas."
"-Balançoire recherche maison, ai-je proposé.
-Balançoire atrocement seule recherche maison accueillante.
-Balançoire seule, un brin pédophilique, recherche derrières d'enfants, ai-dit.
Il a ri.
-Voilà pourquoi.
-Quoi ?
- Voilà pourquoi tu me plais. Est-ce que tu te rend compte à quel point c'est rare de tomber sur une fille canon capable d'inventer un adjectif avec "pédophile" ? Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle."
"- J’espère seulement, a-t-elle ajouté en se tournant vers Gus, qu’ils deviendront des jeunes gens aussi réfléchis et intelligents que toi.
J’ai résisté à l’envie d’avoir un haut-le-cœur sonore.
- Il n’est pas aussi intelligent que ça, ai-je dit à Julie.
- Hazel a raison. C’est juste que la plupart des mecs canon sont stupides. Par conséquent, je me situe au-delà des espérances.
- Oui, il est avant tout sexy, ai-je déclaré.
- C’en est parfois aveuglant, a-t-il renchéri.
- D’ailleurs, Isaac, un de nos copains, est devenu aveugle à cause de ça.
- Quelle tragédie ! Mais comment puis-je m’empêcher d’être mortellement beau ?
- Tu ne peux pas.
- Ah, c’est un fardeau d’avoir un visage sublime.
- Sans parler de ton corps.
- Ne me lancez pas sur le sujet de mon corps parfait. Il faut éviter de me voir nu, Dave. Hazel Grace m’a vu nu et ça lui a coupé le souffle, a-t-il dit avec un petit signe de tête en direction de ma bombonne d’oxygène."